
« Et par le pouvoir d’un mot, je recommence ma vie »
P. Eluard
Apprentissages au fondement de la scolarité, lire, écrire, compter représentent des compétences auxquelles les enfants n’ont pas tous accès de manière égale.
« Sois attentif, réfléchis, fais des efforts, respecte la consigne, apprends… » autant d’injonctions auxquelles répondent parfois en écho des appréciations telles que : « ne fais aucun effort, n’apprend pas ses leçons, rêve, manque de concentration, n’écoute pas…
Or, l’enfant qui connaît ces difficultés est bien souvent en décalage, d’où un risque accru d’exclusion voire de stigmatisation, au sein de la classe, de l’école et plus tard dans la société.

Des troubles de l’apprentissage, multiples et variés
La caractéristique propre au trouble de l’apprentissage est un dysfonctionnement dans le processus d’acquisition des connaissances. Et plus précisément, c’est la fonction cognitive altérée qui va définir et spécifier le trouble : peuvent être concernés, le langage, l’attention ou concentration, la mémorisation,…mais aussi la lecture, l’arithmétique…Nous notons que ces troubles ne relèvent pas de la déficience intellectuelle.
Sont inclus dans ces troubles des apprentissages, les troubles en « dys » (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie) et le TDAH (trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité). Peuvent alors les accompagner divers symptômes tels que le repli sur soi, l’anxiété, l’agressivité, la perte de confiance, une faible estime de soi…
Dépister, identifier le plus tôt possible ces troubles de l’apprentissage représente non seulement un premier pas vers un mieux-être de l’enfant mais aussi le premier pas vers un apprentissage facilité. Amener ces enfants à la réussite demande alors la mise en place d’aménagements tant à la maison qu’à l’école.








